Des suspendu(e)s, un homme carpette, des musiciens avec des têtes de sangliers … "Abandon all hope ye who enter here", et bienvenue au Flesh Factory Festival II, une biennale underground organisée par le ROCKERILL ce 17 septembre.
Le FLESH FACTORY FESTIVAL est un évènement délicieusement atypique. La première édition (septembre 2009) s'était achevée vers 15h du matin; une cinquantaine d'apprentis nudistes dansaient toujours dans l'usine. Fort heureusement, on peut décemment s'attendre à pire pour la seconde édition. D'autant que par rapport à 2009, la programmation a quasi doublé. Cette année, le Flesh accueille une trentaine de projets musicaux, une dizaine de performers, 3 scènes, des perfos musicales, et une quinzaine d'artistes plasticiens (invités par le Vecteur).
Usine oblige, une scène sera dédiée à l'expérimental, la noise et la musique industrielle. Quelques invités de marque : les liègeois de Bruital Orgasm, le Electric Live Cinema de RKO, ou encore Me n'oasm, une secte gantoise qui transforme des squelettes d'animaux en instruments. Côté cuisse, notez qu'il y aura entre et pendant les concerts, des suspensions, des performances, et des démonstrations de Shibari.
Les bruits blancs et le bondage ça ne vous branche vraiment pas ? Visitez les deux autres scènes. Parmi les remue-guibolles en tous genres : le circuit bending d'Osica, l'electropical d'Alek et les japonaises, le dub step d'Elegant Perverts, sans oublier le Electro-chip-core-post-wave-neo-indus-ultra-darkfunny-punk-toys-clic-n-clash-high-lo-fi de Melodik Pinpon. Ajoutez quelques cocktails, un décor idyllique, passez-le au mixer et sentez poindre la bacchanale !
FAQ :
- En effet, le prix d'entrée est très bas pour un festival de cette qualité; seulement 12 Euros !
- Il y aura à boire et à manger (aussi pour les végétariens)
- Vaste parking en bord de Sambre !
- Il est préférable de laisser chiens / perroquets / iguanes / furets / enfants … à la maison, (une usine est un endroit dangereux pour ton animal de compagnie)
Ils ont adopté le flesh :
- Monique, 48 ans, (Couillet) : "cette année, je me déguise en castor et je fais un set noise avec mon mari !"
- Aziz, 25 ans, (Namur) : "Il y a encore plus de meufs qu'au burning man !"
- Jeremy, 18 ans, (Strépy-Thieux) : "A 14h, je dansais nu sur du Abba, c'était bon !"
- Carole, 30 ans, (Paris) : "Je kiffe grave !"
Hubert
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Dans Shoot me again:
http://www.shootmeagain.com/articles/117_charleroiseratheplacetobece17septembre
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