Press

IN NOISE MAG (FEB 2013)



LE VIF (Feb 2013) 
ÉLECTRO PUNK | La Wallonie de la pop et du rock, c'est pas que les gentillets groupes de minets qui passent sur Pure FM et font la tournée des centres culturels. Et si vous croyez que c'est le nouveau Soldout qui va vous faire danser dans les caves moites jusqu'aux petites heures, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil jusqu'à vous obstruer les tympans. Sorti il y a quelques mois (désolé pour le retard), Uno Solo Sara Salvato, le dernier Duflan Duflan, balance en anglais, en espagnol, en italien et en allemand un furieux cocktail d'électro disco (post-) punk industriel, timbré, tribal, épileptique et hystérique. Les textes sont partiellement signés Jean-Jacques Rousseau, le cinéaste carolo de l'absurde, et feu les Georges Leningrad canadiens sont enterrés pas loin. Apocalypse now...


LARSEN (JAN 2013) 
"Activiste au taquet depuis 2008, voisin du Prince Harry, Duflan Duflan explore les frontières sonores du punk, du disco tribal et de la musique industrielle. Sur leur récent USSS, le groupe prône les valeurs d'une new wave épileptique. Grand trip excentrique, branché sur 15.000 volts, ce nouvel album impose sa folie douce sous toutes ses formes et dans toutes les langues, anglais, italien, espagnol et cris bonobos propulsent ces 6 chansons azimutées sur le chemin du monde. Et au-delà."
N.A.
 


RIF RAF (12/2012)



-DIRK WEISS
Duflan Duflan, c’est comme si on plongeait une pastille de vitamine C effervescente à l’orange dans un verre de vodka noire importée d’Ukraine. C’est improbable, boostant, à la fois sombre et pétillant. Rentrer dans cet univers-là, c’est accepter de se flinguer les boussoles et d’avancer sans trop savoir où on met les pieds (pour cause d’yeux bandés).

C’est électro oui. Mais aussi punk, disco, industriel et tribal. Le tout dynamité par des sonorités new wave qui semblent tout droit sorties d’un futur antérieur. Pour le langage, c’est la même tour de Babel. Espagnol, anglais, italien, cris bonobos, tout cela copule dans une jouissive excitation verbale prête à électriser le premier linguiste venu.

D’emblée, « Il Bambino Che Finirà Alla Prigione Alla Sua Adolescenza » , « Información Al Pasajero / Recomendaciones » et « Il Dio Della Carne » imposent une évidence… Les titres des délires musicaux de Duflan Duflan portent en eux toute la folie sautillante d’une approche déjantée aussi sage qu’un trio de brigands sonores schizoïdes.

La suite n’est pas en reste. « Du Tanzt » impose une dramatisation germanique tandis que « Snowman + Mermaid = Jellyfish » et « La Partita » entraînent définitivement les valeureux aventuriers auditifs dans des méandres dont il est difficile de revenir indemne.

Formé en 2008, Duflan Duflan donne une suite logique à son excellent « Danser armé » sorti en split record avec Le Prince Harry, il y a deux ans. Il cultive la frénésie créatrice et la fureur communicative comme personne.


-SHOOT ME AGAIN WEBZINE published an interview with Duflan²


-VICE
"Satanic disco-doom et new wave accélérée": les trois zigues de ¡ Duflan Duflan ! kiffent les synthés cracras et les cricris de goret, et s'ils dansent armés c'est le Glock dans ta bouche, comme un truc que tu suces sans savoir ce que c'est. Ca laisse un goût amer, violent et primaire, comme si Kap Bambino baisait avec Alan Vega et Siouxie la vilaine. Je veux bien juste un doigt, sur la gâchette."
SIMON LE BON SCOTT

-TSUGI
Pourquoi eux ? Parce que la Belgique ce n'est pas seulement aussi bien, c'est même souvent mieux. Parce que Duflan Duflan qualifie sa musique de disco satanique et que le Prince Harry sonne comme le résultât d'un violent court-circuit temporel qui aurait projeté Ian Curtis et Gabi Delgado sur le dancefloor du Berghain.
Pourquoi maintenant ? Parce qu'après de sévères premiers essais (Pazuzu pour Duflan Duflan et Twisted Nerves pour le Prince Harry) les deux groupes ont enfin été réunis en début d'année sur un essentiel split-LP.
Un titre, un seul ? Pour Duflan Duflan: "Danser Armé" slow martial post-nucléaire aux paroles indiscutables ("Danser armé / Danser drogué / Danser à poil / Mais armé"). Pour le Prince Harry : "Defective Unit" suprême décharge electro-punk aussi aveuglante que radicale.
Futur Immédiat ? : Une poignée de single d'ici la fin de l'année.
Fréquentations à surveiller ? Elzo Durt, graphiste de génie responsable de l'artwork de l'album, à qui l'on doit déjà la pochette des derniers Magnetix et jack of Hearth.

-Rif Raf
Rockerill Records est un label carolo dont le but est de promouvoir les artistes locaux et d'organiser des soirées déjantées dans des usines. Joli programme ! Sur le split que voici, on retrouve deux trios qui ont en commun un goût pour l'électronique qu'ils déclinent de façon on ne peut plus agressive. Le Prince Harry met en scène un guitariste, un claviériste et un batteur pour un résultât des plus impressionnants mêlant influence garage, (post) punk et électro. On adore des titres comme "Defective Unit", "Chicken doom" ou encore le dissonant "Plastic fangs", sur lequel un sax en folie apporte une petite touche no wave. Quant à Duflan Duflan, il propose un cocktal électro/disco joué dans un esprit hardcore on ne peut plus galvanisant. Décalés, les quatre titres repris ici le sont totalement à l'instar de "Danser armé", soit un cocktail incroyable de beats analogiques martiaux et de textes minimalistes hilarants scnadés façon hardcore. Dans le paysage musical souvent conformiste qu'on nous impose constamment, on ne peut que saluer des ovnis de ce type. Merci Rockerill ! (pf)

-Shoot me Again:
On va finir par les marier ces deux là. Et devenez où le mariage aura lieu… Oui à Charleroi au Rockerill !!! En attendant LE PRINCE HARRY et DUFLAN DUFLAN s’entendent tellement bien qu’après avoir multiplié les concerts ensemble, tourner ensemble, ils sortent un 12’’ ensemble sur le jeune et nouveau label Rockerill, de la structure poly-forme du même nom. C’est vrai que DUFLAN DUFLAN et LE PRINCE HARRY musicalement s’accordent très bien. Tous deux Punk dans l’âme et amateurs de synthés dans leurs expressions, leurs univers respectifs empruntent au Cyber Disco teuton. 6 titres pour LE PRINCE HARRY , pas plus roux qu’anglais, pour une partie dénommée Human Safari. Sur l’autre face, DUFLAN DUFLAN s’acquitte de 5 plages pour Danser Armé. LE PRINCE HARRY s’est formé en 2005 déjà, avec des membres ou d’anciens membres de SEASICK , TWO-STAR HOTEL ou THE ELECTRIC LADIES BLUES tandis que DUFLAN DUFLAN est né plus récemment en 2008 sur les bases de JOSIE DUFLAN ET LES PONETTES SAUVAGES pour la petite histoire. Côté son, LE PRINCE HARRY est plus aux taquets et monte au front plus volontairement que DUFLAN DUFLAN qui aime à se faufiler entre les repères telle une anguille pour les pistes. Ainsi si les deux formations ont tout pour s’entendre, elles disposent aussi de quoi se compléter. Avec des influences tirées de la New Wave et de la Noise berlinoise, la production est froide et brute. Entêtante comme une palpitation, la musique de deux formations belges n’hésite pas à triturer les sons stridents. De ce côté, c’est DUFLAN DUFLAN qui fonce tête la première d’ailleurs. Évidemment avec LE PRINCE HARRY et DUFLAN DUFLAN , les dance Floors choppent des couleurs bien particulières pour autant qu’on y voit encore quelque chose, car les caves sont parfois mal éclairées… Côté digital, mais pas complètement, ces deux groupes symbolisent l’Underground caractérisé. Alors si vous ne voulez pas louper le coche et pouvoir dire que vous êtes à la pointe de l’avant-garde, ne traînez pas trop pour vous procurer ce 12’’ tiré à 500 exemplaires et sérigraphié par Elzo et Samantha Chope.